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12 septembre 2012

La peur de l'échec

Je fais un gros coma pour le moment et je n'ai plus la foi (ou de foie).

Tout tourne en rond et plus rien ne me plaît, je suis une blasée de la vie. Je suis la meuf chiante qui n'a plus envie, sous prétexte qu'elle a touvu/toubu/touconnu.

Je me suis surprise à écouter No Surprises tout à l'heure. Je suis contente quand il pleut parce que ça me change des larmes. Je transpire la démotivation et la soumission, une odeur que je suis la seule à sentir, que j'essaye de cacher par tous les moyens. Une odeur nauséabonde de j'ai-pas-envie qui fait son bout de chemin et qui s'éternise dans mes narines, à mon insu.

Et pourtant je sors, je trompe l'ennui, j'écume les villes, voulant crier au monde qu'ils ne sont que des cons qui n'ont rien compris à la vie, je marche comme une zombie juste pour oublier, je cours, je chante dans la rue, j'essaie d'expulser mon mal-être, de me défouler mais rien y fait, la vie tourne inlassablement, calmement, dans le même sens, je suis fatiguée. J'ai un sourire en carton. Je continue à prier pour que mon coeur devienne moins exigeant, plus aimant, plus indulgent, et qu'il aille mieux d'ici peu.
 J'aime plus sortir, mais j'aime plus être chez moi non plus. Oui, je vis très bien ma dualité, merci.

Je suis devenue débile et banale, je ressemble enfin à tout le monde, je me fonds mieux dans la masse. J'ai arrêté de réfléchir parce que ça me rendait malade, de se sentir toujours en décalé, pas à sa place. Maintenant, je suis dedans mais je suis quelqu'un d'autre. La passivité, l'absence de stimulation, le réflexe de choisir le moins souvent, c'est moins crevant. J'écoute une version rock garage punk de No Woman no Cry et ça me choque même pas.

En plein conflit avec moi même, dans ma tête ça s'engueule et ça crie, j'arrive plus à me supporter, j'arrive juste à être insatisfaite tout le temps. J'ai oublié ce que je veux, j'ai jamais eu ce que je voulais, et j'ai maintenant la flemme de vouloir des choses pour plus tard. Je suis bloquée dans mon propre labyrinthe. Parano, je me persuade que les gens m'aiment pas, ça me permet de les traiter comme je veux et ça m'arrange. J'ai l'impression de faire un plongeon interminable depuis que j'ai sauté du haut de mon égo.

 

Mais tant pis, je continue, tête haute et je-m'en-foutisme accru dans ma poche, j'attends le son des cloches.

 

 

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Commentaires
B
J'ai envie de dire, pour commencer, que pour une banale débile, tu écris drôlement bien.<br /> <br /> <br /> <br /> Ta réflexion soulève une question très intéressante, à savoir: Est-ce qu'il vaut mieux être bête et heureux, qu'intelligent et triste? <br /> <br /> <br /> <br /> Si la simplicité de l'esprit nous porterait vers le bonheur au quotidien, alors pourquoi le commun des mortels courent-ils toujours après? <br /> <br /> La preuve, le mot bonheur n'a jamais été autant utilisé comme argument de vente.<br /> <br /> <br /> <br /> L'intelligence à première vue, semble nous soumettre à la déception. Au début, elle est une chose froide, qui chasse d'un revers de la main, la naïveté pour pouvoir mieux y installer le pessimisme. Après tout cette garce ne manque pas de pointer du doigt tout ce qui ne va pas dans ce foutu monde. Alors on se surprend à envier les idiots, les simples, les enfants (qui sont innocents, pour ne pas répéter idiots et simples), pour qui tout à l'air plus facile.<br /> <br /> Enfin sauf sur "Confession Intime" et "Tellement Vrai."<br /> <br /> <br /> <br /> Mais l'intelligence est également associée à la complexité. En effet, il y a des choses merveilleuses et puissantes, comme les arts, la culture, ou simplement les paysages, des gens. Tout cela peut être apprécier, et nous stimuler qu'à la seule condition de pouvoir les saisir lorsqu'elles nous apparait, la seule condition étant bien sûr d'être doté de curiosité et d'esprit. <br /> <br /> <br /> <br /> Le problème est que les érudits, les pensants et autres phénomènes du genre, ne constituent pas la majorité. Alors certes, lorsque l'on se pose tout un tas de questions, et que l'on voit les choses différemment, on peut se sentir seul. Mais ne cède pas à la tyrannie de la majorité. Le commun des mortels est loin du bonheur. De plus, étant une chose subjective,la félicité,(pour éviter les répétitions)ne doit pas s'atteindre en copiant le styles de vie des autres. <br /> <br /> <br /> <br /> Ce que je vois, c'est que même si tu as envie de t'ouvrir à plus de monde et même si tu sembles vouloir t'affranchir de toutes ces questions et contradictions qui peuvent te traversent l'esprit, sache qu'en devenant plus simple, tu ne feras que répondre simplement à tes problèmes, tu n'auras que de simples ambitions, que de simples motivations, et il n'y aura que des choses simples dans ta vie, mais elles ne te porteront jamais vers ce qui fait vibrer, c'est à dire l'extraordinaire.<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne crois pas qu'il y ait de quelconque dessein ou but particulier pour les vivants. Mais il serait bête de se retrouver à envier ceux qui vivent des moments fous et beaux à ta place.<br /> <br /> <br /> <br /> Sur ce (pâté),je te souhaite d'être toi même, et d'avancer.<br /> <br /> <br /> <br /> Hold on.<br /> <br /> <br /> <br /> Peace.
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