Seven lies multiplied by seven multiplied by seven again
Ce jour a un vieux goût de pas envie. Un goût de presque rien, de pas grand-chose.
Et quand une journée est vide, et que je me dois de la remplir, généralement ça finit toujours de la même façon, en tête à tête avec mes alter ego imaginaires. On refait le monde, on souhaite que tout ne soit pas si austère, si dur à remplir, si factice à mourir. Je pleure toujours les mêmes choses - la perte d'idées, d'osmose, je supplie ma vie de devenir rose, pendant que je me bataille dans les épines. Des jours avec, des jours sang, des jours malades, infectés, esseulés, qui se suivent gentiment en rang & me rappellent que le temps est un peu un bâtard. Dans ma tête c'est l'effusion de pensées, elles volent toutes, s'entrechoquent, et meurent avant même d'avoir été prononcées. Je suis ma propre auto-censure. Des semaines longues. L'impatience. Bla bla bla, toujours les mêmes choses, blablabla.