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6 avril 2013

Broken Drum

J'avais déjà parlé plus lointainement (nouveau néologisme à ajouter à mon futur dico, "comprendre le tahra") dans ce blog du sentiment de joie qui nous prend lorsqu'on allume la radio et qu'on tombe sur une chanson qu'on connaît et apprécie (cet évènement se produisant aussi souvent que la résurrection du christ, c'est à dire jamais). Je viens d'en vivre une version décuplée d'euphorie.

Que je vous narre la petite histoire. J'étais donc conviée à une soirée crêpes (ceux qui me connaissent savent que 75% de mes sorties ont un rapport à la bouffe), et lors du retour tant redouté au bercail, mon cher MP3 m'a lâchée. Plus de batterie. Le truc qui m'arrive jamais. J'étais condamnée par le grand dieu technologie (le même qui me refuse mon adaptabilité au tactile, raison pour laquelle je n'aurais jamais d'Iphone) à rentrer chez moi sous la pluie, en talons, en montée, sans mes musiques leitmotiv. Pour réduire mon désarroi, j'ai branché mon fidèle Alcatel (pas tactile, donc) à mes écouteurs et j'ai mis radio Nova.

La première minute était assez déroutante et m'a failli faire préférer le bruit de l'asphalte, c'était du slam à instru débraillé, dont je vous cite les paroles : "Je rêvais que j'étais à l'école... en porte jaretelle et guêpière... et l'inspecteur m'a fait sortir de la classe... Invoquant le fait que les jarretelles étaient un signe religieux...", le tout porté par une voix de pédophile à lunettes (la même voix que ton oncle rondouillard qui ne peut s'empêcher de dire aux repas familiaux que "héhé, mais tes nénés ont poussé, ah dis donc"). Ambiance bobo coké du 18e, bonjour. Puis j'ai entendu le sigle de Nova ("Nova... C'est la nuit !") (idée pour les prochains slogans si je deviens sloganiste: dire des vérités irréfutables qui n'ont aucun rapport avec le sujet en question, genre La Fnac... Les livres sont faits de papier, great).

Et après est arrivé Broken Drum de Beck, chanson planante & atmosphérique que j'écoutais beaucoup dans mes folles années jeunes. Joie Joie Joie. Jolie chanson. Joli planage de mon cerveau, en accord avec les synthés, hi hat et voix, et la ville toute mouillée et jaune (les éclairages sont jaunes et me donnent l'impression que la nuit, Montpellier est recouverte de pisse, ce qui colle à peu près à l'image mentale que je m'en fais. C'est sûrement pour ça que je préfère la nuit.). Et elle s'est arrêtée pile au moment où j'arrivais dans mon antre. Voilà, j'étais contente, ça aurait tellement pu être pire, j'aurais pu tomber sur Adele. Ou Rihanna.

 

De manière totalement non liée, hier j'ai vu une photo d'un gosse déguisé en clown, et mon cerveau l'a interprété en tant que Joker. Avant de me rendre compte que c'était juste un gosse affublé en clown, qui souriait beaucoup trop et qui avait des canines beaucoup trop longues. Morale : ma pseudo phobie des bébés n'est pas prête de passer.

 

Et last but not least (frappez moi quand j'utilise des anglicismes, je trouve ça tellement nul mais j'arrive pas à m'en empêcher), j'ai (de nouveau) (oulà, beaucoup de parenthèses) les cheveux virant vers le vermillon, parce qu'avec potesse de toujours on a craqué sur une coloration où le modèle était ORANGE, conséquemment, dans un élan de nostalgie de nos folles années (où, je le rappelle, j'ai eu les cheveux aussi oranges que les plots de signalisation, j'ai des photos à l'appui mais je fais payer pour les montrer, ma dignité a un prix), nous avons décidé d'exprimer notre rebellion inside (aïe) capillairement. HONTE A FP parce que je suis pas rousse, mais j'ai des mini reflets timides. Publicité mensongère.

Nous avons donc passé notre soirée à taper notre trace (au début d'ammoniaque, puis de javel pour retirer les traces de coloration, puis de nouveau d'ammoniaque parce qu'on est des bad ass et qu'on s'est aussi décoloré d'autres parties corporelles que je tairai), ce qui fait que je me suis endormie en rêvant d'éléphants rouges, dont les défenses étaient des porte-manteaux. Après ces mêmes éléphants mangeaient du pudding. Et plus tard dans mon rêve, j'apprenais que c'était des éléphants qui tenaient un pressing. Conclusion, défoncez vous aux produits quotidiens, c'est moins cher et tout aussi marrant. Je m'en doutais déjà quand j'avais repeint mon 9m² sans ouvrir la fenêtre, je voyais des nains (mais après réflexion, c'était sûrement mon reflet dans une vitre).

 

voilà voilà, vous avez eu droit à ce que me déblatère mon cerveau pendant trois minutes. Imaginez toute une vie coincé avec un encéphale pareil, et vous vivrez mon calvaire. Idée de futur métier : m'enregistrer parler sans relâche et vendre mes enregistrements à la CIA, je suis sûre que ça peut devenir une nouvelle méthode de torture. J'appelerai ça la méthode Otis.
 

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Pour le plaisir des yeux, voici Nirvana dans leurs années folles. Ils n'étaient pas roux mais plutôt sacrément accros au paréo.

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Commentaires
B
bin je crois pas, non
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P
tu m'as jamais vue les cheveux oranges, c'est vrai ?
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B
moi je suis prêt à payer.
Répondre
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