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11 novembre 2018

Music is your only friend, until the end

La page blanche, comme ma vie actuellement. Vierge, sans envies, sans histoires, un petit peu de rien avec beaucoup de vide. Mes sens sont épurés, c'est sûrement dû au fait que je ne sors plus beaucoup, par manque d'argent, par manque de motivation, aussi, et par manque de beau temps, enfin. C'est comme ça, le chômage, ça te coupe un peu la vie existante dans tes jambes. Va savoir pourquoi. Pourtant, parfois je sens des embryons d'actions se former, quelque part dans mon ventre, je sens l'impulsion, et j'essaye dela nourrir, j'essaye de la faire grandir, d'être un tuteur.

Mais tout s'envole après. Je dirais que tout s'envole toujours, mais on m'accuserait de faire dans le pessimisme. 

Alors j'attends. J'attends de visualiser quelque chose qui me fera envie, j'attends de visualiser des chemins de vie que mes pieds voudront bien emprunter. J'attends de voir des choses belles se profiler au loin, pour continuer à avancer. En oubliant qu'il faut bien sûr compter que sur soi pour voir des monts et merveilles arriver. Je le sais, mais... j'ai besoin d'un coup de pouce, moi. J'a'i toujours marché comme ça. Toujours eu besoin qu'on me pousse un petit peu, juste assez, pour commencer. J'attends que la vie me donne un bon coup de pied au cul, pour me remettre en route. Move on, Move On, comme dirait mes amis outre-antlantiques. 

 

Donc, je suis là, immobile, sur le plateau de la vie, mon dé me donne des un, sans rien de plus, péniblement, je mets un pied après l'autre, sans conviction. Obligée de m'en contenter. je ne veux plus jamais passer mon tour. 

 

 

Bref, bref, bref, voilà mes élacubrations infertiles sur ma situation. J'essaye de penser, de penser à ce qui me ferait vibrer, mais excepté la musique et mes arts, rien ne vient vraiment. je ne sais pas pour quoi je suis faite. Je ne sais pas quel usage j'ai, actuellement, dans le grand cours de la vie. Je ne sais pas quelel est ma place, quel chemin emprunter, et plus j'avance,, plus je me dis que de toute façon, les chemins ça ajamais été mon truc. j'ai toujours été plus du genre à tarabiscoter mes cheminements que de suivre une voie bien toute tracée. J'aime bien créer. Le bonheur s'invente, qu'on m'a dégoisé. Alors je m'en vais créer le mien à mains nues. 

Hier, je pensais à la vacuité des choses (encore, c'est mon sujet favori il faut dire), et je me disais qu'on est tellement vains. Des petits Sisyphes en devenir. Mais il faut imaginer Sisyphe heureux, disait Camus. Accepter que nos actions sont vaines, dénuées de sens, sans but, excepté celui qu'on leur donne.

 

Et c'est ça mon souci, j'ai jamais su me donner des buts, ni d'objectifs. J'aime bien juste me balader. 

 

194060

L'homme paon. C'est moi aussi (parce que je suis mégalomane, vous le savez bien, je ne pense qu'à ma condition en continu jour & nuit). Je suis paon quand je montre mon art, quand je crée, j'aime bien partager ce que je fais, qu'on me dise que c'est moche, parfois on me dit que c'est beau, et ça me fait vraiment plaisir. Ca doit être les seuls ersatz de bonheur que je ressens au plus profond de moi. C'est ce qui me sort de cette torpeur infinie qu'est, pour moi, la longue continuité de la vie. Putain, j'ai vingt-six ans maintenant (26 !!), et je tiens toujours le même discours qu'à mes quatorze piges. "Non, mais la vie, c'est fait pour être heureux", ben oui ma petite, laisse moi te dire que tu t'accrocheras à cette affirmation encore bien longtemps.

Ta quête de bonheur était tellement incessante que tu as oublié plein de bons moments sur le côté. A force de toujours vouloir plus, on laisse d'autres choses sur le carreau. C'est des choix. Tout est choix.

 

SAUF MON CHÔMAGE. 

 

Je sais juste pas trop quoi faire de mes dix doigts (excepté clavarder ici posément), ça m'angoisse. 

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Commentaires
L
C'est fort malheureux de lire à quel point le chômage coupe les ailes. <br /> <br /> Mais n'est-ce pas "soi-même" qui les coupe ? Naître et vivre ne se résume donc qu'à la situation professionnelle ? Mon dieu, mais quelle angoisse.<br /> <br /> <br /> <br /> Dis-moi Paperboat, que fais-tu dans la vie ? Oublie les conventions, oublie la société et ce que l'on attend de toi. Dis-moi, que fais-tu ? Tu respires, tu ressens, tu es en vie. Voilà tout. Ta vie n'est pas le vide, ce n'est encore moins un travail. La vie est pleine de richesse, à toi de jouer à l'archéologue et d'aller les chercher.<br /> <br /> <br /> <br /> Inutile d'attendre de visualiser quelque chose qui te fera envie, ferme les yeux et écoute ton âme. Elle sait bien mieux que toi et que ton ego. Elle te réclame bien autre chose qu'un CDI, de l'argent et des sorties. Sache que peu importe où nous sommes, peu importe où nous allons, nous sommes seuls. <br /> <br /> L'ego est le majeur problème des êtres humains. Le pire problème de cette espèce vivante, même. L'ego. Quelle merde. Elle te fait croire que tout va mal, parce qu'elle provoque ces émotions : colère, peine, tristesse... L'ego étouffe l'âme et la fait taire. L'ego est ce qui nous mène aux mauvais choix, et ce qui nous perd.<br /> <br /> Apprends à différencier l'Ego de ton âme véritable, et tu y verras bien plus clair. Je te conseiller d'aller lire des choses là-dessus, Paperboat.<br /> <br /> <br /> <br /> La musique et les Arts te font vibrer ? Evidemment alors, que tu te sentes si perdue. Aux yeux de Sorcière Société, ou Sorciété comme je l'appelle, tu n'as pas ta place. Elle te le murmure chaque jour. Les gens comme toi, comme nous, n'avons pas notre place dans ce monde car l'Art, la musique, ne sont pas des métiers. Point barre. La Sorciété estime que vivre c'est travailler, participer à l'économie. Wow. L'angoisse.<br /> <br /> C'est Sorciété qui te fait ne pas te sentir à ta place, et te sentir vaine. Sauf que ouais, aux yeux de Sorciété, tu l'es fort probablement. <br /> <br /> <br /> <br /> La vie est une aventure, une balade. Inutile d'y chercher autre chose. Balade-toi, ne culpabilise pas, redresse-toi. Tu es un être magnifique, et tu as le droit d'être singulière, et hors des sentiers battus. <br /> <br /> <br /> <br /> Les outsiders sont mes lions. Les silencieux sont ma chorale. Les vagues de la mer sont ma robe de soirée, et le soleil sur ma tête est ma couronne. Toutes les montagnes sont mon trône. Voilà à quoi ressemble le Reinaume (Royaume c'est bien trop désuet) de mon âme, bien loin de mon ego qui me hurle chaque jour que je suis qu'une merde qui a bien foiré sa vie professionnelle. Sauf que très sincèrement, le lève bien haut mon majeur à quiconque me refera signer quelconque contrat. Ma vie n'est pas sous contrat, elle m'appartient. Crois-moi, je viens de loin, et j'ai encore énormément de chemin à parcourir pour cesser de broyer du noir, pleurer, crier, et faire fuir ce Loup noir qui m'accompagne chaque jour depuis l'enfance. Depuis que j'ai compris ce ma vie était ma propre aventure, je vois davantage le beau dans les imperfections qui m'entourent. <br /> <br /> <br /> <br /> Navrée pour ce commentaire spontanée que je n'ai pas relu. Tu as l'âge de mon unique soeur. Soeur qui s'est envolée un jour, sans jamais se retourner sur moi, car je n'entrais pas dans les cases de Sorciété. Je l’écœurais, tout simplement, car je ne souhaitais pas finir vendeuse de culottes, préférant me battre pour mes rêves. Dans un mois, cela fera 4 ans que cette soeur a décidé de rompre définitivement les liens. Plus de son, plus d'image. Parce que j'ai décidé de vivre ma vie comme cette aventure, magnifique, qu'elle est. Je t'assure. Pour cette seule raison : je représentais ce que l'on appelle "un parasite pour Sorciété". <br /> <br /> <br /> <br /> C'est également à cette âge, 26 ans, que j'ai pris cette décision. Vivre cette aventure pleinement, malgré les larmes, les peurs. Ouvrir grand les yeux, voir la vie et la ressentir. Me battre pour ce rêve que je vais atteindre. Parce que oui, je vais l'atteindre. <br /> <br /> 4 ans que j'ai pris cette décision. 4 ans que ma famille ne se résume qu'aux belles âmes qui m'entourent. Et je n'ai jamais été aussi libre, Paperboat. Je ne dis pas heureuse, mais libre. Le bonheur n'existe pas, il est déjà là. Mais bien souvent, nous ne le voyons pas car nous ne voulons pas voir.
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